N’abandonnez pas vos soins, faites confiance à vos ambulanciers !

La première vague et le premier confinement avaient imposé deux types de mesures :

Un arrêt d’un certain nombre d’activités non essentielles pour limiter les risques de contamination. Cela avait notamment concerné les centres de rééducation fonctionnelle, et de nombreuses spécialités comme les kinésithérapeutes, dentistes, ostéopathes, etc.
Une déprogrammation de soins dans les établissements MCO. Qu’ils soient publics comme privés pour libérer des lits et du personnel médical (dispositif Plan blanc).

S’est ajouté un mouvement d’annulations spontanées de soins, ou de non prises de RDV de la part des patients. Une réaction prise « par précaution » face au risque de contamination ou par supposition d’une impossibilité à accéder à ces soins.

Les leçons ont été tirées de la premières vague, ce qui a permis une évolution. Aujourd’hui les mesures mises en place pour freiner la seconde vague du COVID sont donc différentes.

A ce stade :

Le confinement ne prévoit pas la fermeture des activités de soins. Au contraire ! L’article 4.3 du décret n°2020-1310 (29 octobre 2020) prévoit l’autorisation de tous les « Déplacements pour effectuer des consultations, examens et soins ne pouvant être assurés à distance et pour l’achat de médicaments ».
Les déprogrammations de soins concernent essentiellement les MCO. Avec naturellement des limites pour permettre d’assurer « la prise en charge des patients pour cancer, les personnes en attente de greffe, les patients suivis pour une maladie chronique ou en pédiatrie et requérant de soins urgents ». Que cela soit en hospitalisation comme en ambulatoire. Les besoins de « prise en charge en santé mentale », notamment les publics mineurs avec handicap psychique, doivent également être pris en compte. Il est précisé que « toutes les mesures qui peuvent atténuer la pression sur les services hospitaliers doivent être mises en œuvre ».

Contrairement à la première vague, il n’y a pas de fermeture de SSR ou de centres de convalescence. Sauf circonstances locales de type cluster. Les accueils de jours continuent donc à recevoir des patients. Il y a également continuité des activités concernant les soins dits « de ville » kinésithérapeutes, dentistes, ostéopathes, etc.

Comme pour la première vague, il y a un risque élevé d’annulations de RDV ou de non-prises de RDV par des patients craignant une contamination, ou étant mal informés sur les possibilités d’accès aux soins.

Les autorités vont continuer de légiférer et de communiquer afin de permettre la meilleure poursuite des soins dans le contexte de confinement.

Les professionnels de santé continuent donc de vous recevoir dans le respect des mesures sanitaires. Vos ambulanciers ont également mis en place des protocoles vous garantissant des prises en charge en toute sécurité.